Monday 24 December 2012

On hold.

When I come back, everything will be just where I left it. I’ll retrace my steps as if I had left the day before. Somehow I will have for all the house knows. The bathroom mat will still be in the corridor, away from the bleach I used to clean the sink with. The two books I couldn’t pack and the copy of Brotherwood I need to give back will be waiting on the coffee table. The plates and cutlery will be dead dry and my last mug still stained with tea in the kitchen. Everything will be unplugged or switched off but the fridge. It’s always the same, nothing happens while you’re away. Time holds its breath and whoever would walk in could get a frozen glimpse of my life.

Sometimes this can happen for over 25,000 years. We watched the Cave of Forgotten Dreams the other day; a documentary film by Werner Herzog about Chauvet Cave, a cave discovered in 1994 in the south of France. Not the best documentary ever, it’s not the editing and visual quality of a BBC documentary by David Attenborough but the subject itself is still fascinating. That cave used to be occupied by human beings who left plenty of drawings and marks before the entrance collapsed, sealing it tightly for 27,000 years or so. Nothing moved; nothing got shuffled around. Only limescale made its way through, slowly but surely. In places you can find not only black marks on the walls where the previous tenants rubbed their torches, but even the fallen pieces of charcoal remain on the ledge below. Very few people are allowed to enter the cave. If someone can testify of what time travel feels like, it must be one of them.

Thursday 20 December 2012

Silence radio.

Bon, bon bon… J'ai un peu oublié de poster hier, l'approche des vacances, la Christmas party du taf, tout ça…
Je pourrais aussi prétendre que c'est pour équilibrer avec la version anglaise, vu que j'étais malade la semaine dernière. Après tout, faut pas faire de jaloux. Promis, je ferais mieux la prochaine fois !

Monday 10 December 2012

Thursday 6 December 2012

L’horloge biologique.


Avec la trentaine et le temps qui passe, on est bien obligés de se poser la question. Quelle qu’en soit la réponse, on y aura tous au minimum pensé, c’est inévitable. De nos jours, il y a peu de chance que ça nous tombe dessus par hasard. Il faut donc réfléchir, faire un choix, peser le pour et le contre, repenser son avenir, sa carrière, faire des décomptes. On en fait ou pas ? Et si oui quand ? Dans deux ans, dans cinq? Quand serai-je trop vieille, ai-je encore des choses à accomplir avant, dans quel pays me verrais-je élever un enfant ?
Alors oui, on y pense. On parle avec les mères, les copines, les partenaires, chacun a ses arguments pour ou contre. Parfois, la sagesse provient de la source la plus inattendue. L’autre jour, j’ai lu une citation («quote» dans le jargon) sur danstonchat.com (anciennement bashfr.org).


Et j’y ai pensé. Sérieusement. Jamais je n’avais vu la chose sous cet angle. PliskinHunter a raison : une chaîne d’événements parfois improbables sans doute, de lutte pour la survie de l’espèce a effectivement mené jusqu’à chacun de nous. Une lignée d'ancêtres nous relie aux tout débuts de l’espèce, aux singes à peine humains, à la découverte du feu, à l’invention de l’écriture, à des siècles de barbarie et d’invasions, de maladies, de famines, d’ignorance absolue et malgré tout d’évolution, lente mais inéluctable. Nous sommes tous des Herman passés dans d’innombrables cuisines et quelque part dans notre ADN se trouve même la trace des toutes premières bactéries.
Tout bien considéré, je pense pouvoir me considérer comme un être humain plutôt décent. Je suis éduquée, j’ai des principes, un cerveau, un certain sens de l’éthique. Ne serait-il pas presque un devoir pour l’humanité que se reproduire pour essayer de transmettre ce savoir, voire plus encore si possible ? D’élever un enfant de la manière qui nous semble la plus juste dans l’espoir d’aider une petite part d’humanité à s’élever elle aussi ? On peut parfois penser que l’avenir est trop sombre, en tout point voué à l’échec. Que la société comme la nature sont déjà dans un état de déperdition trop avancé. Que les hommes sont trop bêtes, trop égoïstes, trop vains. C’est en partie la cas.
Seulement si l’avenir est vraiment prédit par le film Idiocratie (médiocre qualité, je n’ai pas trouvé mieux) alors peut-être devons nous faire tout ce qui est en notre pouvoir pour le rendre moins condamné. Il y a une grande beauté en ce monde, à chacun de nous de la faire perdurer à sa manière.
Et puis ils sont trop mignons avec leur toutes petites mains. Pas tout à fait autant qu’une armée de chatons mais pas loin.